Lâcher prise, prendre du recul, souffler un coup, ne pas en faire toute une histoire, « ne te caille pas le lait ! »… Il me semble que toutes ces expressions ont un point commun : le détachement.

Qu’est-ce que le détachement ? Comment peut-il m’être utile ? Comment l’apprivoiser ?

Essayer de demander à une maman de se détacher de la relation de son enfant… Ou bien, essayez de demander un geek de lâcher un peu la manette, ou encore un sprinter Olympique de ne pas penser à la ligne d’arrivée…

Le détachement ne se forge pas dans l’abandon de ce qui est important, il fleurit du juste équilibre entre envie et besoin. Le détachement n’a pas besoin d’être constant si vous n’y consentez pas. Il peut n’être utile que lors de certaines périodes.

Son objectif : ne pas se laisser distraire par la peur et les réponses préétablies.

Lors de moment de doute et d’inconfort intérieur, le détachement aurait même une vertu thérapeutique, celle de maximiser vos chances de réflexion objectives. Le détachement peut se présenter sous toutes les formes possibles et imaginables. Il demande cependant de savoir changer de focus, et de porter son intention sur ce qui est important et qui nourrit des valeurs plus grandes. Cela peut être les amis, la famille, une passion, un sport, une activité.

Ecouter votre instinct ! Voilà une ressource innée et puissante

Le résultat de cette opération : A mon sens, le détachement permet d’aller chercher des réponses, des exemples, des solutions, des idées dans d’autres sphères que celle ou la problématique est présente. Une fois le détachement opéré, nouvelle question apparaît alors : La problématique, qui m’a demandé un effort de détachement, est-elle toujours si importante ?